Portrait : Malu NCB entre la médecine et la musique
4 Décembre 2017 | Rédaction 243 2.2K
Photo Malu NCB
Biographie Malu NCB, entre la médecine et la musique : l'histoire d'un musicothérapeute avéré !
Né le 07 mars 1993 à l’Hôpital Général de Référence d’Uvira – Province du Sud-Kivu, République Démocratique du Congo – Malu NCB est issu d’une famille chrétienne majoritairement chantres dans des chorales.
À trois ans, il a subi une enfance perturbée par des multiples déplacements dus à la guerre dite de « libération ». Avec toute sa famille, ils partent d’abord à Ujiji en Tanzanie puis à Kigoma avant de regagner Uvira sa mère patrie vers 1998.
Il débute ses études primaires à Uvira au Complexe scolaire Heri où il obtint un certificat de fins d’études primaires avant de passer une année de son cursus secondaire à l’Institut Mwanga. Il fit ensuite Collège Alfajiri de Bukavu avant de finir deux ans du terminal au Collège Saint Paul de Mbobero en chimie Biologie.
« Je me suis intéressé à la musique dès le bas âge... A 8 ans déjà je chantais dans une chorale pour enfants. J'avais une petite voix comme celle d'une petite fille...
Je dois beaucoup à la chorale Chipukizi Sayuni d'Uvira de l'Église Méthodiste libre au Congo, qui m'a formé pour la première fois avant de retrouver la chorale Christmas choir et une autre avec les Banyamulenge de la même Église à Bukavu pour un petit moment … »
A l’école secondaire, il s’ouvre plus au monde culturel avec le Collège Alfajiri où il fut membre d’un groupe d’interprétation musicale et de danse, un groupe qui connut localement beaucoup du succès.
Il se découvre plus tard en poésie mais en plus de s’intéresser à la poésie, il a conscience que les filles s’intéressaient plus à lui grâce à sa poésie et s’y attacha de plus en plus.
« La poésie m'intéressa un peu plus après et les filles aimaient trop cela et me demandaient de leurs dédier des poèmes …»
Médecin de formation, Malu NCB déjà surnommé Simbao grâce à son immense talent, intègre l’Université Catholique de Bukavu (UCB) où il remporte le prix du concours de chant organisé par le comité d’intégration de l’Université et ne tarda pas à se faire remarquer dans la nouvelle institution. Cette victoire a été pour lui une clé de réussite pour la suite et se fait inviter dans presque toutes les fêtes pour des interprétations. Il enchaine contrat après contrat, fait d’immenses sorties et se fait entendre de plus en plus dans la ville de Bukavu.
Sacré en 2013 « Champion du Sud-Kivu » grâce au concours NTH (Nouveau Talent Hip Hop), concours organisé par New Day en collaboration avec l’Alliance Française et la maison BRALIMA et la société de télécommunication Airtel ; il empoche la bagatelle somme de 1 000 000 de francs congolais avec d’autres multiples cadeaux.
Il enregistre sa première chanson Unavyo tembea à Bujumbura la capitale Burundaise, au début de l'année 2014, produit par Lyzer classic Magic fingers.
En 2015, je joue dans Quiproquo Électoral, un film de l'organisation TLF (Transmission de la langue Française).
« Pour l'année 2014, on fait des tournées. C'est à cette occasion que Delphine Namuto découvre mon talent et me fait passer à la Radio Okapi, la grande radio du pays … »
En 2016, il multiplie des prestations et enregistre une nouvelle chanson Free to love.
En 2017 il enregistre une nouvelle chanson « Assez » qui dénonce la situation macabre du pays et en collaboration avec ses amis belges, il fait son premier clip de la chanson « Free to love ».
